dimanche 21 mars 2010

IX)Le festival de Woodstock,Symbole du mouvement hippie.


Le festival de Woodstock est un festival de musique et un rassemblement emblématique de la culture hippie des années 1960. Il eut lieu à Bethel sur les terres du fermier Max Yasgur aux États-Unis, à une soixantaine de kilomètres de Woodstock dans l'état de New York.
Organisé pour se dérouler du 15 au 17 août 1969 et accueillir 50 000 spectateurs, il en accueillit finalement plus de 450 000, et se poursuivi un jour de plus, soit jusqu'au 18 août 1969 au matin.

XIII)Le mouvement hippie a apporté un héritage à la société.


La culture fut influencée par les Hippies. Nous avons pu voir auparavant que la musique psychédélique hippie à très fortement influencé la société .En effet,la liberté des créations musicales est considérée comme une révolution dans l'histoire de la musique . Le festival de Woodstock reste un des plus grands moments de l'histoire de la musique populaire et a été classé parmi les « 50 Moments qui ont changé l'histoire du rock and roll .»
De même, les tenues vestimentaires ont aussi influencé le monde d'aujourd'hui. Par exemple, le jean est un héritage du mouvement hippie qui est un attribut vestimentaire hippie à avoir résisté au temps et aux diverses modes. Mais c'est surtout la décontraction dans la façon de s'habiller qui est le changement marquant hérité de cette époque, ainsi que la personnalisation du vêtement.

Ensuite, le mouvement Hippie a bousculé les mœurs. Ils ont joué un rôle dans l'évolution des mentalités concernant la sexualité, qui fut considérable à cette époque : selon une enquête de l'institut Gallup le nombre d'américains pensant que c'était « mal de faire l'amour avant le mariage » avait chuté de 68 % en 1969 à 48 % en 1973.
En plus de la liberté exprimée dans les relations amoureuses, les premiers sex-shops ouvrent ainsi que la diffusion des films pornographiques et leurs projections en salle de cinéma sont apparues au sein de la communauté hippie, à une époque où personne n’aurait jamais ouvertement fait la promotion du plaisir.
Les hippies considéraient plus l'homosexualité comme une expérimentation parmi d'autres que comme un tabou ; c'est à cette époque que la première Gay Pride a lieu à New York, et San Francisco demeurera la capitale des deux tendances.

Le « mouvement hippie », bien que peu structuré, portait en lui les germes d'un renouvellement inventif de la culture et du mode de vie des années d'après-guerre qui, par la réussite même de ses buts matérialistes, arrivait à une fin perceptible par la jeunesse. Dans différents domaines, des idées nouvelles perçaient : l'autogestion, l'écologie et le rejet des religions traditionnelles.
Il est difficile de déterminer précisément quelle influence peut être exclusivement attribuée aux hippies, mais ils sont, entre autres, crédités de divers apports, dont l'« auto-stop », une mode vestimentaire encore en vogue au vingtième siècle, les communautés écologiques et leurs propositions, la promotion d'un usage « récréatif » de drogues, les coopératives, etc.

La révolution hippie s'est rapidement éteinte malgré le choc salutaire qu'elle apporta à la société de l'époque. Selon certaines analyses, elle a souffert principalement du manque de discernement dans l'attaque des institutions qui étaient toutes mises dans le même panier. La prédominance des drogues dans la culture et les communautés hippies ainsi que les décès qui en ont résulté ont terni l'idéal des premiers temps. L'explosion de liberté s'est faite au détriment d'un projet structuré dont l'absence a fini par provoquer la dissolution du mouvement.
Le sénateur de New York, Robert Kennedy, présentait en 1967 la revendication hippie de cette manière : « Ils veulent être reconnus comme des individus dans une société où l'individu joue un rôle de moins en moins important. Voilà une combinaison difficile ». Cet individualisme est pourtant passé dans les mœurs.

X)Les Hippies, une contre-culture qui rejette la consommation.



Nous pouvons ici parler de contre-culture, en effet, les Hippies, aspirant à un mode de vie autre que celui de leurs parents, tentaient de trouver leur bonheur dans des sociétés plus traditionnelles, peut-être plus antiques, dans lesquelles le matérialisme et le consumérisme étaient vraiment moindres. Reprenant l'esprit de leurs prédécesseurs, les Beatniks, les Hippies étaient perdus dans la société contemporaine, ils ont soif de liberté, d'anticonformisme, et pour cela, ils sont à la recherche de nouveaux horizons, tout en voulant retrouver des valeurs plus fraternelles, plus portées sur la Nature, ce qui aurait été impossible dans les années 1960s et 1970s; les décennies pendant lesquelles l'on commença à s'inquiéter de la pollution et autres effets nocifs de la société sur l'environnement. Ce fut certainement aussi une des raisons pour lesquelles les Hippies rejetaient la société de consommation, qui détruisait la Planète Terre, alors qu'eux la respectaient tant.

Afin de créer une rupture entre leurs aspirations et ce que la société attendait d'eux, les Hippies se laissaient pousser les cheveux et avaient une pilosité importante, ils s'habillaient de manière colorée, tout en étant indifférent à ceux à quoi ils pouvaient bien ressembler. Nous pouvons ici parler de normes, en effet le mouvement Hippie rejette ouvertement les normes de la société contemporaine, et principalement celles se rattachant à la vie active et à la définition de la famille donnée par société. Ils créaient ainsi leurs propres normes. Ils sont artistes, afin d'exprimer leurs maux et idées, vivent en communauté et ont des relations amoureuses libertines. Ils peuvent ainsi être qualifiés de "déviants", seulement le rejet des normes ne se fait pas uniquement de façon "sociale". Ils refusent tous les présupposés de la société et principalement l'importance des possessions matérielles, précisément alors que les pendules sont à l'heure des plus grands progrès technologiques. Ils considèrent ne pas avoir besoin de grand chose de matériel pour être heureux; ainsi, si une chose leur était vraiment indispensable, ils la fabriquaient eux-même, ou l'empruntaient à un de leurs amis, l'esprit de partage régnant en maître chez les Hippies.

Un jeune Hippie français raconte :

« Ainsi vont les choses dans nos sociétés dites de consommation : passée l’adolescence, âge irrécupérable mais dont on sait qu’il n’a qu’un temps, une certaine image de vous-même vous attend, tirée d’ailleurs à plusieurs millions d’exemplaires ; elle vous guette d’autant plus tôt que votre famille ne dispose pas des ressources financières qui, quelques années encore, vous garantiraient le droit à l’irresponsabilité. Gare à vous si vous ne marchez pas ensuite. On vous culpabilisera d’abord ; quelques bonnes lois feront le reste. »

— Pourquoi n'êtes-vous pas hippie?, de Bernard Plossu, p. 8


Ainsi, les Hippies, en rejetant la consommation et le chemin que la société avait tout droit tracé pour eux, rejetaient le conformisme, le fait que tout et tous soient semblables. Ils voient en la société de consommation, en ce conformisme et en ce mimétisme latent, une commercialisation de l'Humain même qui devient semblable à tous ses semblables, "tiré d'ailleurs à plusieurs millions d'exemplaires".

XI)Une contre cutlure qui consomme malgré tout .


La génération hippie cherchait à fuir la société de consommation en mettant en avant des valeurs écologistes et égalitaires, inspirées des philosophies orientales et primitives. Les hippies s’évertuant à refuser les normes de la société et de consommation ne se rendaient pas compte qu’ils étaient en train de devenir des produits de consommation eux même. Effectivement, comme nous avons déjà pu le citer, les hippies ont été distingués en deux catégories. Les Hippies « synthétiques » et les hippies « véritables ». La différence entre le hippie “réel” et le hippie “synthétique” (plastic hippie, hippie du dimanche), c’est que le premier a des illusions plus profondes; il s’est approprié ces mythes dans leur forme pure et “biologique”, tandis que le second les achète en colis (recours à l’astrologie, la liberté naturelle en portant des pattes d’éléphant, le taoïsme via les Beatles). Alors que le hippie réel peut s’être documenté sur l’idéologie hippie et avoir contribué à son développement, le hippie synthétique, lui, se contente d’acheter les marchandises qu’incarnent cette idéologie. La deuxième catégorie visant seulement à « imiter » la première par effet de mode. (La « société de consommation » si rejetée des hippies s'accommoda par contre fort bien de ce mouvement qu'elle ne voulut voir que comme un effet de mode. Les productions décrivant les hippies furent des succès commerciaux, comme la comédie musicale Hair ou, pour les livres, L'Antivoyage de Muriel Cerf. Après avoir moqué les « Cheveux longs, idées courtes » Johnny Halliday lui-même s'afficha un temps en look hippie pour chanter Jésus Christ est un hippie).

Grateful Dead la refusait en ces termes : « Personne ne sait exactement comment, mais nous savons par expérience que quelqu'un, quelque part, va faire de l'argent avec toute cette musique gratuite et tout cet amour libre… » (Festival de Monterey)

Ainsi, les hippies étaient copiés pour leur « cool attitude ». Leur société contre la consommation et le rejet des normes à été, avec le temps, contredites. Même si ils affirmaient leurs besoins d’émancipation, ils participaient à part entière dans la vie active de l’époque. Malgré leur refus de consommer, de faire part de la société de consommation en refusant les normes, ils consommaient pour vivre, ils avaient comme tout le monde besoin de se nourrir, de se loger, de s’habiller (même si leurs vêtements étaient fait de matières naturelles, ils devaient bien se les procurer..) et pour leur plaisir, avec les drogues dures ou douces comme le LSD, La marijuana appelée aussi « thé ». Même si, pour les hippies, le but de la consommation de substances illicites comme celles citées précédemment était principalement présentée comme une ouverture sur l’esprit, la consommation a été de masse. Ils utilisaient aussi les « van volkswagen hippie », qui consommaient parfois plus d'essence que certaines voitures. Ce qui est, en sois, contraire à leurs idéo.

Les hippies refusant la consommation était bien obligés de consommer pour vivre, ils ne vivaient pas dans la rue, leurs requêtes sont donc en quelque sorte paradoxales.


Ce qui reste peut-être le plus frustrant dans toute cette histoire, c’est que les mêmes jeunes qui protestaient contre la surconsommation en 1967 se retrouvent aujourd’hui dans les bureaux de Wall Street.
La plupart des hippies finirent par abandonner leur envie de régénérer le « vieux monde » et se rangèrent dès la fin des années 1970 et le courant des années 1980. La trentaine venue, ils trouvent du travail, fondent une famille et s'intègrent dans la société de consommation qu'ils dénonçaient auparavant. Une étude américaine estimait que 40 % des hippies californiens s'étaient rangés, moins de 30 % restant « en marge ». Jerry Rubin, devenu un des premiers actionnaires d'Apple, déclarait en 1985 : « Non, je ne lutte plus contre l'État. Ce n'est plus la peine, ce n'est plus le bon combat ... La meilleure, la seule façon aujourd'hui de combattre l'État, c'est de le remplacer. Et nous sommes assez nombreux pour le faire. »

II)L'époque Hippie : Les trentes Glorieuses.



L'expression « Trente Glorieuses » désigne la période de forte croissance économique qu’ont connu entre 1945 et 1974 une grande majorité des pays développés, principalement les membres de l’OCDE.(1)
Cette période débuta entre la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945 et le choc pétrolier de 1973 et elle se caractérise, après un début difficile, par la reconstruction économique des pays dévastés par la guerre, par un plein emploi dans la majorité des pays, une croissance forte de la production industrielle, et à une expansion démographique importante,le baby boom, dans certains pays européens et nord-américains et particulièrement en France, en Allemagne de l'Ouest (la RFA), aux États-Unis et au Canada.
Les Trente Glorieuses furent une « révolution silencieuse »,elles furent porteuses de changements économiques et sociaux majeurs ; elles ont marqué le passage en Europe, avec quarante ans de retard sur les États-Unis, vers la société de consommation.
L’origine de cette forte croissance, basée sur un accès encore aisé aux énergies fossiles(2),est essentiellement celle d’un rattrapage technologique vis-à-vis des États-Unis, pour des pays dont le capital humain ( c'est à dire le niveau d’éducation et d’expérience des travailleurs) restait important. Les heures travaillées sont également très élevées.


Les Trente Glorieuses furent, du point de vue économique, une période extrêmement brillante, une révolution qui a profondément changé les pays en question. Le Produit intérieur brut (3) y connait une forte augmentation. Par exemple, l’indice de la production industrielle en France (base 100 en 1938) est à 99 en 1947. Il monte à 204 en 1957, 338 en 1967 et 452 en 1973, à prix constant. En 26 ans, la production a été multipliée par 4,5, soit une croissance annuelle moyenne record de 5,9%.



1.L'organisation de coopération et de développement économiques est une organisation internationale d’études économiques, dont les pays membres, principalement des pays développés, ont en commun un système de gouvernement démocratique et une économie de marché.)

2.L'énergie fossile désigne l'énergie que l'on produit à partir de roches issues de la fossilisation des êtres vivants : pétrole , gaz naturel et houille. Elles sont présentes en quantité limitée et non renouvelable, leur combustion entraîne des gaz à effet de serre.


3.Le produit intérieur brut (PIB) est un indicateur économique très utilisé, qui mesure le niveau de production d'un pays. Il est défini comme la valeur totale de la production interne de biens et services dans un pays donné au cours d'une année donnée par les agents résidant à l’intérieur du territoire national. C'est aussi la mesure du revenu provenant de la production dans un pays donné. On parle parfois de production économique annuelle ou simplement de production.

vendredi 19 mars 2010

III)L'objectif premier de lutte des hippies : La guerre, surtout celle du vietnam.




L'origine lointaine de la guerre se trouve dans le conflit qui opposa la France
au Viêt-minh, ou Ligue pour l'indépendance du Vietnam, dirigé et fondé par le leader révolutionnaire Hô Chí Minh, entre 1946 et 1954. Occupé par les
troupes japonaises durant la Seconde Guerre mondiale, jusqu’en
août 1945, , les guérilleros du Viêt-minh s'emparèrent de la capitale,profitant du vide créé par la reddition du Japon Hanoi et obligèrent l'empereur Bao Dai à abdiquer. La reconquête par la
France de son ancienne colonie, en 1945-1946, puis l'impossibilité
pour le Viêt-minh et pour le gouvernement français
de s'accorder sur
l'indépendance du Vietnam conduisit, au
premier conflit indochinois, connu sous le nom de guerre
d'Indochine, en décembre 1946. La bataille décisive eut lieu au printemps 1954 lorsque le Viêt-minh attaqua le camp retranché français de Diên Biên Phu, dans le nord du Vietnam. Le 8 mai 1954,
après cinquante-cinq jours de siège, les Français capitulèrent.
Le même jour, à Genève, les délégués du Vietnam du Nord et du Vietnam du Sud
rencontrèrent les délégations de la France, du Royaume-Uni, de l'Union soviétique, des
États-Unis, de la Chine Populaire, le Laos et le Cambodge,pour discuter du futur de toute l'Indochine. Aux termes des accords signés à Genève au
mois de juillet 1954, la France et le Vietnam du Nord mirent fin à la guerre.
L'indépendance du Laos, du Cambodge et du Vietnam était reconnue. La réunification du pays pourrait intervenir après des élections générales, qui devaient être organisées dans un
délai de deux ans, et la constitution d'un gouvernement.
Ni les États-Unis ni le gouvernement de Saigon ne signèrent les
accords de Genève, mais les États-Unis annoncèrent qu'ils ne feraient
rien pour nuire aux accords. Avant même que la France eût quitté le
Vietnam, en 1955, les États-Unis commencèrent à soutenir
militairement le gouvernement de Saigon. Le 24 octobre 1954, le
président Dwight D. Eisenhower offrit une aide économique directe
au Vietnam du Sud, et quatre mois plus tard, des conseillers
militaires américains furent chargés d'entraîner les forces armées
sud-vietnamiennes. L'aide américaine au gouvernement de Saigon se
poursuivit après la déposition de Bao Dai, obtenue par référendum le
23 octobre 1955, à la suite duquel le Vietnam du Sud devint une
république, présidée par Ngô Dinh Diêm. L'une des premières décisions politiques de
Diêm fut d'annoncer que son gouvernement refusait d'organiser des élections de
réunification car il pensait que la population nord-vietnamienne ne serait pas libre
d'exprimer sa volonté et aussi car il craignait des fraudes électorales, ce qui, compte tenu
de la valeur douteuse du référendum ayant écarté Bao Dai du pouvoir et de l'élection
présidentielle qui suivit, augurait mal de l'avenir.

La Guerre du Vietnam, conflit armé au Vietnam entre le Vietnam du Sud et son allié les
États-Unis, le Vietnam du Nord et les Forces Nationales de Libération. Il débuta en février 1959, lorsque les anciens membres de la guérilla viêt-minh, demeurés au Sud, décidèrent de reprendre les armes et de renverser le gouvernement dictatorial du Vietnam du Sud. Le conflit se transforma
ensuite en une guerre ouverte entre le Vietnam du Sud et le Vietnam du Nord, puis en
un conflit international limité. Les États-Unis et quelque quarante autres pays soutinrent
le Vietnam du Sud en lui fournissant des troupes et des munitions, tandis que l'URSS et
la République Populaire de Chine apportaient leur appui au Vietnam du Nord et au Viêt-
Cong. La guerre affecta aussi le Laos, où le Pathet Lao communiste combattit le
gouvernement de 1965 à 1973 et parvint à abolir la monarchie en 1975; ainsi que le
Cambodge, où le gouvernement du général Viêt-Cong Nol s'écroula en 1975 face aux
Khmers rouges.

mercredi 17 mars 2010

VIII)Jim Morrison.



Jim Morrison, né James Douglas Morrison le 08 Décembre 1943 en Floride.
Il est poète et chanteur d'un groupe américain, Leader du groupe The Doors de 1965 à 1971. Sex-symbol provocant et au comportement volontairement excessif, véritable idole de la musique rock, mais aussi engagé contre la guerre du Viêtnam, comme les hippies.
De plus, il était attiré par le chamanisme, on lui attribue une réputation de «poète maudit ». De plus, il est décédé le 3 juillet 1971 à Paris de manière très mystèrieuse qui fut de lui une légende.